La recherche participative sur la transition écologique : une transférabilité à tâtons

Participatory research on ecological transition: transferability by trial and error

Léa Sébastien
〉Maîtresse de conférences en géographie de l’environnement
〉Université Toulouse Jean Jaurès
〉UMR 5602 Géode

〉lea.sebastien@univ-tlse2.fr 〉

Jérémie Cavé
〉Chercheur en écologie territoriale
〉Laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET)
〉Observatoire Midi Pyrénées 

〉Jeremie.cave@get.omp.eu 〉

〉Article court 〉

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Mots-clés : Transition écologique, Résilience territoriale, recherche participative, Ecologie politique, Outils collaboratifs

Abstract:

The Transilience action research project (2019-2023) had the primary challenge of getting academics, associations and citizens to work together on transition and territorial resilience. Its objectives were to propose a transferable participatory research protocol and to develop an intervention kit for citizen groups in transition. The project was first deployed in a very open, experimental approach in Couserans (Ariège). It was then applied to other rural areas (Gers, Haute-Garonne) at the cost of a reorientation according to an approach more framed around workshops for the co-construction of community-based indicators, an approach facilitating the transferability of research. This article highlights the opportunities and difficulties of participatory research in total co-construction or framed by scientists.

Keywords: Ecological transition, Territorial resilience, Participative research, Political ecology, Collaborative tools

  1. Introduction

Le projet Transilience (2019-2023) est un projet de recherche participative sur la transition écologique dans les territoires initié par des enseignant.es-chercheur.es de l’Atécopol[1]. Le postulat derrière ce projet est que la transition écologique ne pourra s’opérationnaliser dans les territoires qu’à la condition de se baser sur les dynamiques citoyennes locales. Le présent article vise à dresser un bilan de ce projet en s’interrogeant sur la mesure dans laquelle des recherches co-construites entre chercheur.es et collectifs citoyens sur la transition écologique peuvent être transférables.

  • Emergence du projet Transilience

Le projet de recherche-action Transilience (2019-2023) avait comme enjeu premier de faire travailler ensemble universitaires, associations et citoyen.nes sur la transition et la résilience territoriale autour de la problématique suivante : dans quelle mesure la proposition d’outils collaboratifs peut catalyser les initiatives de transition et renforcer la résilience des territoires ?[2] Il s’agissait donc d’une recherche participative de type « initiative citoyenne » (Barré et al., 2023), par opposition à des démarches transdisciplinaires impliquant des professionnels. En partenariat avec plusieurs collectifs citoyens et acteurs « en transition » (Hopkins 2010, Semal 2017) de la région Occitanie, notre démarche scientifique a consisté à impliquer la société civile dans la formulation de problématiques territoriales avec une double finalité de connaissances et d’actions. In fine, nos objectifs étaient de : i) proposer un protocole transférable de recherche participative et ii) élaborer un « kit d’intervention » sur la résilience à destination des collectifs citoyens en transition.

Les acteurs fondateurs du projet étaient : deux chercheurs de l’Atécopol (géographe et urbaniste) ainsi que deux associations (Mouvement pour l’Economie Solidaire Occitanie, Les Chemins de la Transition). A également été enrôlée dans la démarche Arc-en-Ciel Théâtre, une structure mobilisant les outils issus du théâtre institutionnel. Sur la base de demandes citoyennes et/ou rencontres, ce collectif s’est rapproché de collectifs citoyens engagés dans la transition en région Occitanie : d’abord en Ariège (Couserans en Transition), puis dans le Gers (Savès Climat), dans le Tarn (Rabastens en Transition) et en Haute Garonne (Cintegabelle en Transition). Nous souhaitions d’abord explorer les possibilités de travail collaboratif sur un territoire (l’Ariège), avant de tester les potentialités de transférabilité sur d’autres territoires (le Gers, la Haute-Garonne, le Tarn).

  • Approches théoriques et méthodologiques des recherches participatives

Le champ des recherches participatives est vaste et intègre de nombreuses approches qui peuvent se chevaucher tantôt par leur méthode tantôt par leur ancrage théorique. Plusieurs auteurs anglophones (ex : Auerbach et al., 2019 ; Haklay et al., 2021) comme francophones (ex : Gonzalez-Laporte, 2014 ; Houllier, Joly et Merilhou-Goudard, 2017) ont tenté un travail de définition, recensement, catégorisation des sciences participatives sans arriver à un consensus. Très schématiquement, on peut inclure dans ce qu’on appelle les recherches participatives : les sciences citoyennes (ex : Heaton, Millerand et Proulx, 2010), les recherches-action (Liu, 1997), les recherches-action participatives (Chevalier et Buckles, 2019), les recherches collaboratives (Reason et Bradbury, 2008), les recherches intervention (cf. Aggeri, 2016) et les recherches communautaires (community based research) (Demange, Henry et Préau, 2012).

Les membres du projet Transilience ne souhaitaient pas opter a priori pour une approche particulière ; l’idée du projet était au contraire d’envisager une co-construction totale avec les collectifs partenaires. Notre démarche s’inscrivait dans une logique émancipatrice, centrée sur : i) le renforcement du pouvoir d’agir des populations sur leurs conditions de vie et l’émergence d’innovations sociales ; ii) la pluralisation des systèmes de savoirs et le questionnement des standards de production scientifique à partir de savoirs situés (Juan, 2019).

  • Phase exploratoire : une recherche participative « totale »

Sur le premier terrain d’expérimentation, le haut Couserans, notre démarche a été expérimentale et nous nous sommes efforcés de répondre aux attentes des collectifs citoyens en matière de transition écologique territoriale, en essayant de supprimer la distance symbolique entre chercheurs et citoyens. Il n’y avait pas de sujet pré-défini, il s’agissait de voir quels enjeux locaux émergeraient à partir d’échanges sur les notions de transition (cf. Bourg, 2012 ; Semal et Szuba, 2010 ; Stamm, 2016) et de résilience territoriale (Holling, 1973 ; Le Blanc et Zwarterook, 2013 ; MacKinnon et Derickson, 2013 ; Sinaï et al., 2015 ; Walker et al., 2004).

Ce déploiement « sur-mesure » dans le Couserans a donné des résultats foisonnants, favorisés par l’enthousiasme de l’ensemble des membres du projet. Parmi les réalisations, on peut citer des conférences populaires à partir du théâtre forum sur les conflits de territoire ; une carte numérique et collaborative des initiatives de transition sur le territoire[3] ; des cartes co-construites décrivant le territoire en tant que biorégion[4] (Sale, 1985 ; Aberley, 1998) ; des rencontres avec les élus ; des voyages apprenants, etc. Néanmoins, cette approche « sans filet » nous a demandé une implication très importante sur la période 2020-2021 (laquelle a été rendue particulièrement difficile par temps de pandémie, ne favorisant pas les dispositifs participatifs). Une telle démarche de co-construction « totale » (avec les citoyens à toutes les étapes du projet sans orientation prédéfinie) demandait une présence régulière sur le territoire, des ajustements au fil de l’eau, etc., ce qui a conduit à une forme d’essoufflement collectif et au final peu de résultats académiquement valorisables.

  • Transfert à d’autres territoires : réorientation vers une recherche participative « cadrée »

Fort de cette première expérience en Ariège, le projet Transilience a ensuite souhaité opérer un test de transférabilité auprès d’autres territoires, en commençant par le Gers, puis la Haute-Garonne et le Tarn. Pour ce faire, sur la période 2021-2023, nous avons réorienté notre approche vers la proposition d’ateliers prédéfinis autour de la notion d’indicateurs de transition et de résilience. En effet, ces questionnements autour de la « mesure » de la transition et de la résilience d’un territoire avaient émergé lors des cartes collaboratives « biorégionales » en Ariège. Notre approche des recherches participatives a alors évolué d’une posture de co-construction « totale » à une recherche participative cadrée, c’est-à-dire avec l’idée de venir proposer aux collectifs citoyens des ateliers certes participatifs mais prédéfinis par les scientifiques sur la base de l’expérience exploratoire mené dans le Couserans.

L’objectif de ces ateliers était la co-construction d’indicateurs citoyens avec pour finalité d’aboutir à une « boussole de Transilience », c’est-à-dire un tableau de bord, pour chaque territoire, d’indicateurs importants aux yeux des citoyen.nes. Pour ce faire, nous avons mis en place un atelier d’une durée comprise entre 2 et 4h, découpé en différentes phases répondant à la fois à la littérature scientifique sur le sujet des indicateurs participatifs (ex : Boulanger, 2017 ; Gourgues, Le Roy et Ottaviani, 2018 ; Roman, Thiry et Bauler, 2016 ; Sébastien, Lehtonen et Bauler, 2017) ainsi qu’aux techniques de médiation scientifique et de recherche-action (ex : Blangy et al., 2018). Une fois l’atelier conçu, nous avons créé une vidéo explicitant la démarche[5] afin de le diffuser aux collectifs citoyens intéressés. Cette même approche, progressivement affinée, a été déployée d’abord à Savès (Gers) en 2021, puis à Cintegabelle (Haute-Garonne) en 2022, et à Rabastens (Tarn) en 2023. Désormais, les citoyen.nes n’étaient plus co-chercheur.es, mais co-constructeur.trices d’indicateurs situés, selon une méthodologie définie en amont.

Une fois les indicateurs demandés par les citoyen.nes (exemple : taux de conversion des exploitations à l’agriculture biologique sur la commune), les scientifiques devaient rechercher dans les bases de données si l’indicateur existait ou bien s’il existait un indicateur approchant et le fournir aux habitant.es à l’échelle demandée (ex : communal, intercommunal, département ou autre). La restitution de la « boussole » pouvait se faire par voie électronique ou lors d’une seconde rencontre avec le collectif citoyen. A la suite de demandes citoyennes appelant à une continuité de ce premier atelier, nous avons mis sur pied un second atelier dont l’objectif était cette fois de traduire les indicateurs en actions concrètes (ex :  sur la base d’une mesure faible du taux de conversion en agriculture biologique : organiser une réunion avec les syndicats agricoles). Ici, les citoyen.nes sont placé.es dans une posture d’enquête pour faire comprendre comment faire évoluer certains indicateurs-clé du territoire.

  • Eléments conclusifs

Transilience a évolué d’une recherche participative totale à une recherche participative cadrée ; autrement dit, nous sommes passés d’une recherche participative basée sur « implication créatrice-critique » à une recherche fondée sur une « implication productive » (Juan, 2019). Notre objectif initial d’un « kit d’intervention » entièrement coconstruit avec les citoyen.nes et thématiquement très large (sur la base du vivier de compétences multidisciplinaires que constitue l’Atécopol), de façon à satisfaire des aspirations locales variées, s’est transformé en cours de route en un atelier prédéfini de co-construction d’indicateurs. Cette reconfiguration dans le sens d’une co-construction réduite a permis la réplicabilité du dispositif d’un territoire à un autre.

Dans la première phase, les citoyen.nes participaient à toutes les étapes du processus de recherche, de sorte que les chercheurs étaient ancrés dans les communautés épistémiques des citoyen.nes « ordinaires », au risque d’y perdre leur identité et d’aboutir à des résultats localement intéressants mais non valorisables académiquement, ce qui les plaçait dans une posture inconfortable (Ballon et al., 2019; René, 2022). Dans la deuxième phase, la participation a été restreinte à une production de données effectuée « par le bas » par les citoyen.nes, qui développent des indicateurs ajustés aux problématiques de leur territoire, sur la base d’une méthodologie définie ex-ante par les chercheurs.

Une telle reconfiguration s’explique aussi par des contraintes d’ordre temporel, financier et scientifique. Une recherche en co-construction entre scientifiques et citoyen.nes, doit s’étendre sur le temps long, temps nécessaire à la mise en confiance des différentes parties prenantes, à la prise de connaissance des engagements de chacun.e, à la clarification des rôles de chacun.e, à la maîtrise d’une grammaire commune. Or, accompagner un collectif citoyen sur plusieurs années, voire une décennie, rentre mal en adéquation avec des durées de financement de projets et le statut souvent précaire des chercheurs. La reproductibilité de la démarche, méthodologiquement envisageable, est en pratique grevée par : la fin des financements, la fin de la disponibilité des chercheurs, l’éloignement géographique entre universitaires et collectifs péri-urbains ou ruraux, et le désintérêt de citoyen.nes mobilisé.es sur leur temps libre, sur la base de leur bonne volonté et de leur civisme.

Cette recherche participative basée sur une « implication productive » a le mérite de ramener les scientifiques vers des processus connus, de faciliter la transférabilité de la démarche, de produire des résultats pouvant donner lieu à une analyse comparative entre territoires, mais se solde également par des citoyen.nes moins investi.es, plus difficiles à mobiliser sur le long terme et un impact territorial sans doute plus superficiel.

Bibliographie :

Aberley, D. (dir.), 1998, Boundaries of Home: Mapping for Local Empowerment, First Thus Used edition, Gabriola Island, BC, New Society Publishers, 144 p.

Aggeri F., 2016, « 4. La recherche-intervention : fondements et pratiques », dans À la pointe du management, Paris, Dunod (Stratégies et management), p. 79‑100.

Atécopol, 2018, « Manifeste », ATelier d’ÉCOlogie POLitique.

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Ballon J., Le Dilosquer P.-Y., Thorigny M., 2019, La recherche en action, quelles postures de recherche ? expériences croisées de jeunes chercheurs, Reims, Épure, éditions et presses universitaires de Reims.

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Walker B., Holling C.S., Carpenter S., Kinzig A., 2004, « Resilience, Adaptability and Transformability in Social–ecological Systems », Ecology and Society, 9, 2.


[1] Manifeste fondateur de l’Atécopol : https://atecopol.hypotheses.org/manifeste-de-latelier-decologie-politique-toulousain

[2] Le projet a reçu un premier financement de l’Ademe en 2019-2021 (dispositif CO3 de Co-construction de Connaissances pour la Transition Ecologique) puis de la fondation MSH sur 2021-2023 (Transition écologique & justice sociale)

[3] L’objectif de cette cartographie était de donner à voir aux habitant.e.s les initiatives de transition présentes dans le Couserans. L’ensemble des 94 communes du Couserans ont été sollicitées et plus de 160 citoyens ont été consultés. Au total, ce travail de cartographie participative a permis de recenser plus de 350 initiatives sur le territoire : https://transition-couserans.gogocarto.fr/

[4] Le biorégionalisme consiste en un ensemble de propositions destinées à « mieux habiter » les territoires en prenant davantage en compte leurs caractéristiques naturelles (Magnaghi, 2014)

[5] La simplification de la proposition a permis de proposer des ateliers participatifs d’un format plus court et d’espérer produire des résultats académiquement valorisables et localement opérants. Cf. teaser expliquant la démarche : https://www.youtube.com/watch?v=epNpGtvfV50

Pour citer cet article : 

SEBASTIEN Léa, CAVE Jérémie, « La recherche participative sur la transition écologique : une transférabilité à tâtons », 1 | 2024 – Recherches-actions participatives, GéoProximitéS, URL : https://geoproximites.fr/ ark:/84480/2024/01/26/la-recherche-participative-sur-la-transition-ecologique-une-transferabilite-a-tatons/