Renouer avec le sens des limites. Les trajectoires écologiques possibles des villes petites et moyennes. L’exemple de Rochefort.

Reconnecting with a sense of limits. Possible ecological trajectories for small and medium-sized towns. The example of Rochefort (France).

Fabian Lévêque
〉Doctorant en géographie
〉Université Lumière Lyon 2
〉UMR CNRS 5206 Triangle

〉 f.leveque-carlet@univ-lyon2.fr 〉

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Mots-clés : petites villes, transition écologique, taille, représentations habitantes, imaginaires de l’écologie, biorégion.

Abstract: For several years, small and medium-sized cities in France have been incorporating ecological transition issues into their public policies. Rochefort authorities, which signed an ecological transition contract with the State in 2019, exemplifies this commitment, particularly in favour of the circular economy due to its significant industrial activities. Through various planning documents, the city implements adaptation strategies to deal with climate change (e.g., storms, marine submersion) by depaving asphalted surfaces, greening public spaces, and building a protective system of dykes. Doctoral research, employing qualitative methods, examined the perceptions and aspirations of residents, regarding the ecological and climate future of their living places. This research reveals that the vision proposed by the local authorities does not achieve consensus. Instead, residents envision an alternative trajectory that raises questions about urbanization, scale, and limits of the living environment, grounded in distinct ecological imaginaries and lived experiences.

Keywords: small towns, ecological transition, size, inhabitant representations, imagined ecology, bioregion.

Depuis plusieurs années, les villes petites et moyennes (VPM) intègrent la transition écologique dans leurs politiques publiques, notamment via le programme « Action cœur de ville » pour les villes entre 20 000 et 100 000 habitants.

L’écologie n’est pas un enjeu nouveau pour Rochefort, pionnière dans les années 1980 avec une station de lagunage pour épurer ses eaux usées. En 2019, la Communauté d’Agglomération Rochefort Océan (CARO)[1] signe un « contrat de transition écologique » qui place l’économie circulaire sur ce territoire historiquement industriel (Renard, 1997) comme pilier de sa mutation. Il vise à valoriser les déchets produits par industries locales (aéronautique, BTP, conchyliculture, etc.). L’agglomération s’étend ensuite aux enjeux de rénovation énergétique des bâtiments, les énergies renouvelables et la construction d’ouvrages de protection contre les inondations (CARO Le Mag, 2022).

Bâtie sur un promontoire calcaire [figure 1], entouré de marais asséchés au XVIIe siècle (Morera, 2020), Rochefort est en effet exposée aux tempêtes et à la montée des eaux. Pour anticiper des tempêtes plus puissantes que Xynthia (Valadier & Richer, 2015) le territoire se dote de trois « programmes d’actions de prévention des inondations » (PAPI) incluant la construction de 34 km de digues. En parallèle, la ville s’emploie à désimperméabiliser les sols et à créer des « îlots de fraicheurs urbains » (CARO Le Mag, 2022), en végétalisant davantage le centre-ville (réunion publique du 3 mai 2022).

Figure 1: Au centre, l’« île » de Rochefort, ceinte par les marais et la Charente. ©UMR Triangle.

Une recherche doctorale conduite entre 2021 et 2023 à Rochefort, en Charente-Maritime, visait à questionner si les habitant.es de cette « petite ville moyenne » (23 500 habitants en 2020) partageaient la même vision du devenir écologique du territoire que les collectivités. La méthodologie suivie combine entretiens semi-directifs, ateliers de cartographie sensible et film de recherche, dont il sera moins question.  Le mode de recrutement suivi repose sur la base de critères de représentativité, à partir des données disponibles à l’échelle de l’IRIS (genre, âge, catégories socioprofessionnelles) de quelques quartiers enquêtés pour les projets d’aménagement (centre-ville, faubourg, quartier pavillonnaire) qu’ils concentraient. Quelques écarts ont toutefois existé par rapport à la population-mère visée  : une sur-représentation des 45-59 ans (entretiens) et une sur-représentation des professions intermédiaires (ateliers). Il en ressort principalement que d’autres « imaginaires de l’écologie » (Manceron et Roué, 2013) étaient mobilisés, ce qui dessinait une tout autre trajectoire pour le devenir de la ville.

1. Proximité et taille de la ville, sources d’une autre relation sensible aux lieux ?

L’un des points de départ de la réflexion sur l’écologie des villes intermédiaires se situe dans l’expression à maintes reprises de ville « à taille humaine » pour décrire Rochefort. L’expression, laissée à la subjectivité de chacun, mobilisée par les aménageurs, est fortement dépréciée des géographes. Il s’agit ici de comprendre ce qui lui est sous-jacent. Elle renvoie à la vie sensible et ordinaire des habitant.es qui en soulignent ses formes urbaines modérément denses, sa topographie douce, ses liaisons aux espaces naturels, la proximité pédestre des commodités et les relations sociales empreintes de personnalité et de réciprocité. Rochefort comblerait des aspirations à la « paisibilité » et de « sérénité », notamment par la fréquentation des espaces de nature ouverts et dégagés (Fleury et Fenoglio, 2022).

Cette perception de Rochefort peut avoir un air de déjà-vu, en renvoyant aux « vertus » associées aux villes intermédiaires (Michel, 1977), jugées péjorativement alors que ces réactions alertaient déjà sur le rejet qu’inspiraient les grandes concentrations urbaines (Lajugie, 1974). La trajectoire résidentielle des enquêté.es témoigne du même désamour, avec la moitié ayant vécu dans des métropoles (ex. : Paris et sa région, Lille, Lyon, etc.), y décrivant les mêmes expériences éprouvantes en raison d’environnements complexes et fortement densifiés (Faburel, 2018). Excepté pour les plus jeunes (ex. : poursuite d’études, opportunités d’emplois diplômés), les autres habitant.es ne s’y projettent pas. La plupart souhaitent dès lors préserver leur environnement de vie des mêmes horizons saturés (L’ObSoCo, 2023).

Ces observations soulèvent des questions cruciales sur la densité et la taille des villes, socialement acceptables, mais aussi écologiquement soutenables. Bien que des recherches récentes en réabordent l’enjeu de la « juste » taille urbaine (Sale, 1982) sous l’angle d’opportunités économiques ou démocratiques renouvelées (Paquot, 2020), il serait tout aussi pertinent d’examiner leurs implications environnementales, en interrogeant le nombre limite d’habitants en fonction des réalités écologiques locales (Faburel, 2023).

Rochefort, dans une lente érosion démographique depuis les années 1970, cherche à renouer avec l’attractivité, en ciblant « des catégories socioprofessionnelles supérieures, celles qui ont du pouvoir d’achat » (Charov, 2020). Malgré la production soutenue de nouveaux logements (2700 sur 20 ans), le nombre d’habitants paraît, au dernier recensement, stagner. Un enquêté se demande s’il n’y a pas à accepter que ville ait atteint sa pleine capacité d’accueil : « Quand est-ce qu’on arrête de construire, d’étendre nos villes ? […] Peut-être que Rochefort a atteint son maximum d’habitants parce que ça fait déjà bien longtemps qu’elle en perd. » (homme, ouvrier, 30-44 ans, entretien 2021), considérant la dimension « insulaire » du territoire et ses limites géographiques.

Cette perception de Rochefort n’est pas une vision fantasmée ou passéiste, mais retranscrit l’intuition d’une taille de ville vertueuse écologiquement, que l’on retrouve dans un sondage de l’association « Villes de France », où 62% des Français.es estiment que les VPM seraient « plus aptes à s’adapter aux défis du changement climatique », contre 19% pour les grandes villes (Villes de France, 2023). Les villes de  moins de 20 000 habitants permettraient même d’adopter des « modes de vie ayant le moins d’impact possible sur l’environnement et le changement climatique » pour 48% des répondants (IPSOS, 2021), à condition d’envisager rompre avec les paradigmes de la croissance urbaine et du développement économique comme marqueurs de « vitalité » territoriale pour d’autres récits territoriaux (Jousseaume, 2022)

2. Un imaginaire de l’écologie critique de la trajectoire croissanciste de Rochefort

Le portrait positif de Rochefort n’occulte pas les préoccupations socio-économiques et environnementales du territoire. Les problématiques sociales telles que la précarité de certains groupes sociaux ou le vieillissement de la population, et spatiales, comme la désertification médicale ou les difficultés d’accès au logement constituent autant d’enjeux majeurs. Sur le volet environnemental, les environs « naturels » de Rochefort, bien qu’appréciés, ont subi des altérations dues à l’expansion urbaine, à l’agriculture intensive et de l’industrie : « j’ai connu ce petit cours d’eau. On voyait les herbes fines qui courraient, on voyait le fond […] maintenant, l’eau est noire, il n’y plus de vie » (homme, retraité, ex-ouvrier, 60-74 ans, entretien 2020). La plupart des entretiens reflètent la sensibilité aux défis qui se posent à une ville, « coincée entre les émanations de l’hyperincinérateur et l’usine d’engrais » (femme, profession intermédiaire, 45-59 ans, entretien 2021).

Considérant ces transformations, les ambitions de développement urbain et économique suscitent des inquiétudes, car elles risquent d’affecter la physionomie vécue de la ville et poursuivre la dégradation des milieux. La quinzaine de projets d’aménagement (PLU, 2020) prévoient une densification des formes urbaines risquant d’exacerber les sentiments de saturation, des conflits de voisinage et la disparition d’espaces verts. Par ailleurs, les politiques de développement touristique sont contestées pour leur impact négatif sur le logement (ex. : transformation en hébergements pour les curistes) et pour la « dénaturation » du patrimoine à travers des projets très coûteux (ex. : spectacle son et lumière, festivals). Ces orientations sont en outre perçues comme des tentatives déguisées de gentrification (ex. : implantation d’un restaurant gastronomique, réhabilitation de logements « premium », agrandissement d’un golf).

Les appréhensions décrites ne peuvent toutefois pas être qualifiées de « nimby » (Des plumes dans le goudron, 2018) ou d’un refus de changement. Les enquêté.es ne s’opposent pas au tourisme ni à l’accueil de nouveaux habitants, à condition que soient respectés les cultures locales et l’environnement des habitant.es, en privilégiant les bâtiments existants ou les logements vacants pour l’hébergement. Ces critiques attestent d’un fort attachement affectif aux lieux et d’une « concernement » (Brunet, 2008) sur le devenir socio-environnemental du territoire. La construction de l’incinérateur de déchets, qui avait généré une forte opposition locale en 2014, en était un signe manifeste (Camille, 2015).

Dès lors, les enquêté.es n’ignorent pas que les VPM connaissent des transformations majeures (Demazière, 2014) étant en première ligne pour les observer. Mais au regard de l’accélération de la modernité tardive (Rosa, 2013), la métropolisation des territoires et des modes de vie urbains associés, entrainant l’accumulation des crises, les aspirations à l’apaisement et les recherches de ralentissement reflètent surtout des tentatives de mise en retrait vital (et pas autarcie) des mouvements et des stimulations de l’époque, qui doit s’incarner dans les lieux habités, par un questionnement sur ce qui importe et ce qui est nécessaire à préserver à proximité. 

3. Le dessin d’une autre trajectoire écologique pour les villes intermédiaires   

Les habitant.es rencontré.es manifestent une volonté de s’écarter des modes de vie dominés par la mobilité, la connexion et le consumérisme, etc., non sans quelques contradictions au quotidien. Or, plusieurs d’entre eux traduisent de tels désirs dans des formes de vie concrètes dans la limitation et la suffisance (Gorz, 2019) (ex. : subsistance maraîchère, habitations plus petites, réduction des dépenses), en recherchant un peu plus de sédentarité et d’investissement dans les lieux habités. Ils continuent pour la plupart à fréquenter les grandes surfaces ou à utiliser leur voiture au quotidien, mais essaient de s’en passer le plus possible : « depuis qu’on est à Rochefort, on a complètement changé notre façon de vivre […] On est passés à un mode de vie où on essaie de commencer le moins possible. » (homme, cadre et professions intellectuelles supérieures, 45-59 ans, entretien 2022). De telles trajectoires ne sont dès lors pas étrangères à la taille, à la densité et l’échelle des lieux habités (Faburel, 2023). 

Préférant généralement le registre de la discrétion, ces parcours n’en revêtent pas moins une dimension politique qui s’incarne dans les horizons imaginés pour l’avenir de la ville. Un agriculteur-paysan témoigne de la nécessité de penser des propositions alternatives pour les villes intermédiaires : « je pense qu’aujourd’hui on pourrait avoir le recul de se dire que des modèles de ville comme Rochefort pourraient permettre de tenter autre chose que ces modèles dominants qui viennent des métropoles »  (homme, agriculteur-exploitant, 45-59 ans, entretien 2021). Les perspectives suggérées au cours des entretiens tissent un lien entre régénération des milieux fragilisés et participation politique plus directe des habitant.es (Cadé, 2023).

Deux ateliers participatifs de cartographie essayaient de produire les conditions fictionnelles d’une telle autodétermination en permettant à la quinzaine de participant.es d’imaginer le devenir souhaitable de Rochefort en 2040 (figure 2).

Figure 2 : Figuration du devenir écologique du territoire rochefortais – dessinée numériquement par Fanny Ehl, doctorante, Université Lyon 2. ©UMR Triangle.

La proposition qui en émerge accorde une place importante aux savoirs vernaculaires et aux mémoires locales pour redessiner un agencement spatial situant en son cœur les effets probables liés aux changements climatiques avec une situation d’insularité existante au temps des Pictons (Lacurie, 1851), plusieurs activités nécessaires relocalisées (circuits alimentaires, consommation énergétique, matériaux de construction, modes de déplacement, etc.) et les relations de solidarité entretenues avec les habitant.es des localités proches. La carte produite entre quasiment en rupture avec les orientations urbaines et leur écologie du l’accommodement des contradictions. Ici, l’urbanisation est stoppée et les espaces libres de la ville ne sont pas simplement plantés, mais cultivés (plantes médicinales, jardins-forêts) suivant les principes de la permaculture (Centemeri, 2019). Les terres environnantes, aujourd’hui dédiées à l’élevage et aux cultures de maïs, sont pleinement (réa)ménagées avec une diversité de cultures vivrières, dans un paysage de haies réimplantées et de lieux ensauvagés. La géographie alternative ainsi produite dessine un horizon biorégional (Sale, 2020) de la plaine maritime charentaise, poétique et politique, puisant dans d’autres cultures de l’écologie, sociale et politique, d’inspiration libertaire (Troude-Chastenet, 2023). Cette perspective stimulante pourrait être à même d’inspirer des petites localités en quête sérieuse de « résilience », à condition que la « transition » soit une bifurcation des modèles d’aménagement de la CAME (Bouba-Olga, 2020) et son environnementalisme gestionnaire peu engageant (Dobson et al., 2014).

En réinvestissant, en définitive, l’échelle du proche, la quête d’apaisement et de simplicité partagée par la plupart des habitant.es de toutes conditions sociales peut être mise au regard d’un monde écologique en état de tremblement, affectant y compris les VPM. Ces aspirations latentes ou appliquées contiennent des désirs sociaux vers des formes de vie à même de proposer des trajectoires alternatives de ménagement écologique. Ici, la revitalisation des liens de proximité humains et non humains semble être une perspective attendue.

Références bibliographiques :

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[1] Créée en janvier 2014, la Communauté d’Agglomération Rochefort Océan comprend 25 communes

Pour citer cet article : 

LEVEQUE Fabian « Renouer avec le sens des limites. Les trajectoires écologiques possibles des villes petites et moyennes. L’exemple de Rochefort. », 3 | 2024 – Villes petites et moyennes en transition, GéoProximitéS, URL : https:// geoproximites.fr/ark:/84480/2024/09/19/ vpm-ac11/